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Les prix alimentaires mondiaux repartent à la hausse

Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont rebondi en avril, tirés par la hausse des prix de la viande, des céréales et des huiles végétales, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui note toutefois des baisses des prix des produits laitiers et du sucre.L’Indice FAO, qui suit l’évolution des prix internationaux d’un panier de produits de base, a augmenté de 0,3 % par rapport à mars, mais en baisse de 9,6 % par rapport à la même période en 2023, précise l’organisme onusien dans son nouveau rapport.De même, l’indice des prix des céréales a augmenté de 0,3 % par rapport à mars, mettant fin à une trajectoire descendante de trois mois, explique la FAO, soulignant une augmentation des prix à l’exportation du maïs, affectés par une forte demande dans un contexte de perturbations logistiques croissantes, tandis que les prix du riz ont chuté de 1,8 %. Concernant les huiles végétales, l’Indice FAO fait état d’une hausse de 0,3 % par rapport à mars, atteignant un sommet de 13 mois, la hausse des cotations de l’huile de tournesol et de colza ayant compensé la légère baisse des prix de l’huile de palme et de l’huile de soja.Les prix de la viande ont aussi augmenté de 1,6 % en avril par rapport au mois précédent, les prix internationaux de la volaille, des bovins et des ovins ayant tous augmenté, ajoute la même source, faisant savoir que les prix du sucre ont baissé de 4,4 % par rapport à mars et se situent à 14,7 pour cent en dessous de son niveau d’avril 2023.

S’agissant des prix des produits laitiers, l’Indice FAO dénote une légère diminution de 0,3 %, mettant fin à six mois consécutifs de hausse, en raison de la faible demande d’importation.

L’industrie pétrolière compte environ 70 millions d’emplois dans le monde

Le secrétaire général de l’Opep, Haitham Al Ghais, a souligné le rôle «significatif » de l’industrie pétrolière dans l’emploi à l’échelle mondiale, ajoutant qu’elle englobe environ 70 millions d’emplois dans le monde.« En termes d’emploi direct, l’industrie recrute des employés hautement qualifiés et spécialisés, ayant un impact qui s’étend bien au-delà. Pour les économies locales et nationales, elle présente un effet de levier important, générant des opportunités pour un large éventail d’entreprises, incluant diverses parties de la chaîne d’approvisionnement manufacturière, les entreprises de transport, hôtels, restaurants et magasins », a relevé le SG de l’Opep.Le responsable a loué le caractère local de cette industrie constituant « l’une de ses caractéristiques permanentes ». « Cette industrie est un moteur de développement économique abritant des plateformes de forage, des raffineries et des universités dans le domaine pétrolier, représentant une source de fierté civique et locale », explique-t-il, ajoutant que des « villes pétrolières » existent dans les quatre coins du globe, à l’instar de Hassi Messaoud en Algérie, Ahmadi au Koweït, Midland au Texas, Aberdeen en Ecosse et Port Harcourt au Nigeria.Ainsi, le SG de l’Opep a jugé « inquiétant» d’entendre dire que l’industrie pétrolière est confrontée à une crise de recrutement, à une pénurie imminente de main-d’œuvre, à une dissuasion de la nouvelle génération de poursuivre une carrière dans l’industrie, ainsi que moins de spécialités liées au domaine pétrolier sont enseignées dans les universités.Analysant les éléments à l’origine de cette perception, il cite notamment « l’impression selon laquelle l’industrie n’est plus une option d’emploi viable à long terme », motivée par « l’idée erronée que le pétrole ne ferait pas partie d’un avenir énergétique durable ».Le SG de l’Opep estime que l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) avait envoyé des « signaux contradictoires » concernant les besoins en main-d’œuvre dans le futur proche, en particulier dans le secteur du pétrole et du gaz, ajoutant que « l’impact des licenciements massifs ou de la fermeture de certaines industries ne se limite pas à la sphère économique, car cela peut également affecter l’harmonie sociale. »Au niveau de l’Opep, « nous avons un message clair et cohérent sur les emplois dans l’industrie pétrolière : le monde en aura besoin davantage ! Nous prévoyons que la demande de pétrole atteindra 116 mb/j d’ici 2045 et pour y répondre, incluant le développement des technologies de réduction des émissions, nous aurons besoin de plus de travailleurs», a-t-il précisé.

Ocde : l’inflation globale 5,8 % en mars

L’inflation en glissement annuel dans la zone Ocde, mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC), a été globalement stable, à 5.8 %, en mars 2024, après 5.7 % en février, indique  l’Organisation de coopération et de développement économiques.

L’inflation globale a baissé dans 19 pays de l’Ocde, la plus forte baisse mensuelle ayant été enregistrée en République slovaque, indique l’organisation.L’inflation globale la plus élevée a été observée en Turquie (supérieure à 60 %), tandis qu’elle a été inférieure à 2.0 % dans sept pays de l’Ocde. En mars 2024, l’inflation de l’énergie dans la zone Ocde a été positive pour la première fois depuis avril 2023, à 0.6 %, augmentant dans 28 pays de l’Ocde, tout en restant négative dans 12 de ces pays où les prix ont diminué plus lentement, et parmi lesquels se trouvent le Royaume-Uni, l’Italie et les États-Unis. L’inflation de l’alimentation a baissé à nouveau et a atteint 4.9 % en mars, après 5.3 % en février, avec des baisses dans 34 pays de l’Ocde, tandis que l’inflation sous-jacente (inflation hors alimentation et énergie) dans la zone Ocde a été stable à 6.4 % en mars.

L’inflation en glissement annuel dans le G7 a légèrement augmenté pour atteindre 3.1 % en mars après 2.9 % en février. L’inflation de l’alimentation a diminué, alors que l’inflation de l’énergie, qui restait négative, a augmenté, précise l’Ocde, ajoutant que l’inflation sous-jacente a été en revanche stable.Dans la zone euro, l’inflation en glissement annuel mesurée par l’indice des prix à la consommation harmonisé (Ipch) a légèrement diminué pour atteindre 2.4% en mars, après 2.6 % en février.

Dans le G20, l’inflation en glissement annuel a été stable à 6.9 % en mars. L’inflation globale a diminué au Brésil, en Chine, en Arabie saoudite et en Afrique du Sud, tandis qu’elle a augmenté en Indonésie et a bondi plus encore en Argentine.

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